Le Quiksilver Pro France est la seule étape française du championnat du monde de surf organisé par la World Surf League. L’occasion pour les fans et pour Antoine & Guillaume de retrouver les meilleurs surfeurs du monde à l’eau sur nos plages.

Il y a alors deux facettes de la photographie de surf : le freesurf où les surfeurs choisissent leur spot et où les photographes peuvent donner presque libre cours à leur imagination ; et la partie compétition où certains accès, notamment à l’eau, sont réservés aux photographes officiels. Pas moyen pour eux d’y mettre les pieds.

Avant le début de la compétition, ils ont pu profiter d’une après-midi avec des conditions parfaites sur la plage de la Gravière, à Hossegor pour réaliser une série d’images avec certains des meilleurs surfeurs actuels : l’hawaiien John John Florence, le brésilien Adrian de Souza ou la française Johanne Defay.

Avec des vagues entre 1 m et 1 m 50, le meilleur outil fut le caisson AquaTech et une bonne paire de palmes. Antoine avec un 24-105 mm f/4, Guillaume avec un 70-200 mm f/2.8 pour pouvoir proposer des angles différents. Quoi de plus agréable que de pouvoir nager et photographier ces sportifs en plein entrainement d’aussi près ? Leur bureau pourrait sembler idyllique s’ils n’avaient pas passé plus de 3 h à se battre contre un courant qui tentait de les emporter à l’opposée de la zone où ils devaient se trouver. Un mélange à la fois cruel, de peur de rater une bonne photo à cause d’un mauvais placement, mais aussi heureux, quand  on se retrouve au bon endroit au bon moment pour réussir un bon cliché !

Malgré ces conditions, ils sortiront de l’eau satisfaits, sans savoir que quelques semaines plus tard, Antoine décrochera deux double pages, et Guillaume la couverture du seul magazine de surf français, Surf Session.

Durant la compétition, leur agenda leur permettait d’être présent lors des finales. Plutôt que de regarder le spectacle du Quiksilver Pro France derrière un écran, ils ont rempli leurs sacs photos et ont filé à 30 min de la maison, sur le lieu de la compétition. Dans leurs sacs, les zooms habituels et leurs inséparables : 24-105 mm f/4, 24-70 mm f/4, 70-200 mm f/2.8. Pas la peine de se rapprocher, c’est de la composition et de nouvelles idées qu’ils sont venus chercher. Une journée sans pression, à réaliser des images en dehors de tout cadre professionnel, en profitant du magnifique spectacle offert par les meilleurs surfeurs au monde à quelques mètres d’eux seulement. L’occasion pour eux de se rappeler que derrière ce métier, il règne avant tout une passion. Et malgré les nombreuses obligations professionnelles, il est toujours bon de se balader avec un boîtier à la main, pour ne pas oublier la passion qui les a poussé à faire ce métier.